La musette de cour




Description

 

encyclopédie Diderot et d'Alembert

 
La Musette est une cornemuse perfectionnée qui a bénéficié des améliorations techniques propres aux instruments de la musique savante; elle fut construite en France à partir du XVIIème siècle : elle comportait un soufflet, actionné par pression du bras droit, deux hautbois fins cylindriques, percés de sept et six trous, accolés l'un à l'autre, et un hautbois bourdon très court, susceptible d'être allongé ou raccourci à l'aide de petits "glisseurs". Le sac, enveloppé de soie et de velours, était souvent orné de brocarts et rubans, et les tuyaux furent en ivoire : ce fut la musette "de Cour", Elle devint instrument de concert aux XVIIème et XXVIIIème siècles : l'ensemble des "Hautbois et musettes du Poitou" fut intégré dans l'orchestre royal 3. Cet usage aristocratique de la musette se perdit à partir de 1750.

D'après : François René Tranchefort - les instruments de musique dans le monde
voir le site universe of bagpipes

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Histoire

Sous Louis XIV, la musique traditionnelle connut une grande vogue à la cour et parmi la bourgeoisie citadine. on dut construire un nouvel instrument digne de cette société : La musette de cour, instrument très sophistiqué, Cornemuse à soufflet, elle comprend un régulateur permettant de contrôler l'arrivée d'air dans les bourdons ; ceux-ci sont enfermés dans un tronc, comme dans le Uilleann pipe, et le chalumeau porte aussi plusieurs clefs. Le sac est décoré très richement, généralement de velours brodé.

D'après : Gabriel Jacoub - les instruments de musique populaire

Borjon de Scellery, dans sa méthode de musette, explique :
"mais comme il fallait souffler pour jouer de cet instrument, et que cette fatigue était accompagnée d'une très mauvaise grâce, afin de le rendre autant commode qu'agréable, on a trouvé le secret depuis 40 ou 50 années, d'y ajouter un soufflet, que l'on a emprunté aux orgues, par le moyen duquel on le remplit d'autant d'air que l'on veut, sans prendre d'autre peine que celle de lever doucement, ou d'abaisser le bras qui le conduit.
On l'a encore embellie d'un bourdon dont les accords forment une espèce d'orgues, qui soutient le chant du chalumeau, et remplit davantage l'oreille de ceux qui l'écoutent."
 


 


Méthodes

 
Méthode Borjon

Méthode de hotteterre





 
 
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